On n’est pas seul dans sa peau (2006)

Mise en scène Julie Berès

Scénario Elsa Dourdet, Julie Berès

Dramaturgie Julien Fisera

Scénographie Mathias Baudry assisté de Camille Riquier

Son David Segalen

Vidéo Christian Archambeau

Lumières Sylvie Garot

Costumes Aurore Thibout

Perruques Catherine St-Sever

Construction marionnettes David Girondin-Moab

Plasticienne Juliette Barbier

Travail sur le corps Samuel Lefeuvre

Travail sur l’objet et la marionnette Julika Mayer, Cyril Bourgeois

Composition musicale de Please baby Frédéric Gastard

Créé et interprété par Nadine Berland, Elsa Dourdet, Clémence Coconnier, Virginie Frémaux, Lucas Manganelli, Delphine Simon, Nicolas Sotnikoff

 

Production déléguée Cie Les Cambrioleurs

Coproduction Le Parc de la Villette/Résidences d’artistes 2005 – L’Espace des Arts, scène nationale de Chalon-sur-Saône – TnBa théâtre national de Bordeaux en Aquitaine – Théâtre de la Madeleine, Troyes – Le Carreau, scène nationale de Forbach et de l’Est Mosellan – Atelier du Rhin, centre dramatique régional d’Alsace – Théâtre Romain Rolland, Villejuif – Le Groupe des 20, Théâtres en Île-de-France – Arcadi (Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Île-de-France)

Avec l’aide à la création de la DMDTS/ministère de la Culture et de la Communication et du conseil général du Val-de-Marne

Avec le soutien de DICREAM – La Fondation Beaumarchais – DRAC Île-de-France – L’Espace Périphérique, Paris

On n’est pas seul dans sa peau c’est …. La mémoire et l’identité de Rose partent en lambeaux. Éclats d’une mémoire disparate où surgissent réminiscences d’images, lambeaux de vie, fragments de souvenirs redoutables ou éblouissants. Plan sur plan, les différents âges de la vie se répondent, mêlent leurs saveurs : des déboires, mais aussi de la jouissance, du désir dont il reste quelque chose sous la peau flétrie. Trois interprètes incarnent Rose à trois âges de sa vie : l’enfance, la maturité et la vieillesse. On n’est pas seul dans sa peau navigue sur un fil entre le réel et ce que nous en percevons, dans le désir d’élaborer une forme sensible, qu’irrigue un propos polyphonique, où la narration peut s’éclater sans se perdre, tissée de voix, d’images et de sons qui résonnent et réfléchissent les uns avec les autres. Le spectacle a été nourri par une « immersion documentaire » au sein d’une maison de retraite, ainsi que par des entretiens avec des médecins et personnels soignants, des sociologues, etc.

SAISON 2006/2007

Scène nationale de Chalon-Sur-Saône du 17 au 21 octobre 2006

Théâtre de la Madeleine, Troyes les 24 et 25 octobre 2006

Théâtre national de Bordeaux les14 et 15 novembre 2006

Théâtre La Coupole, Saint-Louis le 18 novembre 2006

L’Arc-en-Ciel, Théâtre de Rungis le 23 novembre 2006

CC Aragon Triolet, Orly le 25 novembre 2006

La Comédie de Reims du 28 novembre au 2 décembre 2006

TNT, Toulouse du 12 au 16 décembre 2006

Le Quartz, scène nationale de Brest du 19 au 21 décembre 2006

Atelier du Rhin, CDR d’Alsace, Colmar les 17 et 18 janvier 2007

Le Carreau, scène nationale de Forbach les 30 et 31 janvier 2007

Théâtre Romain Rolland, Villejuif du 3 au 16 février 2007

 

SAISON 2007/2008

Le Granit, scène nationale de Belfort du 27 au 29 septembre 2007

L’Onde, Vélizy le 16 octobre 2007

L’Agora, centre culturel de Boulazac le 9 novembre 2007

Les Sept Collines, scène nationale de Tulle le 13 novembre 2007

Centre dramatique national de Montreuil du 19 novembre au 2 décembre 2007

ACB, scène nationale de Bar-le-Duc les 13 et 14 décembre 2007

Les Transversales, Verdun le 15 janvier 2008

Le Forum, scène nationale de Flers le 3 mars 2008

 

SAISON 2008/2009

Le Maillon, Strasbourg du 11 au 13 mars 2009

Centre dramatique national de Sartrouville les 5 et 6 mai 2009

Dans son nouveau spectacle, Julie Berès met en scène, avec un tact affûté et une poésie toute en jeux de plans, les vertiges du vieillissement. Éminemment poétique et justement politique. »

Mouvement, Jean-Marc Adolphe, décembre 2006

« Sensible et singulier, le spectacle de Julie Berès en dit beaucoup avec peu et convoque les fantômes dont nul ne peut prétendre qu’ils ne lui sont pas familiers. »

Libération, René Solis, décembre 2007

«  Julie Berès cisèle un spectacle onirique, fantastique et chaotique sur les misères de l’âge qui frappent d’abord les plus déshérités. […] Un regard esthétisant sur la laideur de l’inassouvissement et des ratés de la vie. »

La Terrasse, Véronique Hotte, octobre 2007

« Sans un gramme d’angélisme, Julie Berès construit un onirique portrait de femme et chorégraphie un voyage intérieur dans les arcanes d’une mémoire qui se perd, phobie majeure des temps présents. Que reste-il alors de l’identité qui va avec ? Ici, de tendres et fantasmagoriques images sonores. Et des instantanés de vies de vieux révélées par un regard singulier. »

Télérama, Cathy Blisson, 29 septembre 2007